« Dans la cage, il y a un être divisé / Torrentueux / Qui s'écorche la peau la nuit, dans les bars / Qui se roule en boule, le jour / Ayant une rage de vivre, il a pourtant peur aussi / Il a une douleur à l'âme / Il est effrayé de cette maladie du sang qui tue / Cette même maladie qui tuera sûrement son frère / Son frère de sang / Il a mal aussi, car son dernier amoureux l'a abandonné / Il ne veut plus aimer / Il veut aimer »
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« Dans ce premier roman explosif, tout est question de rythme. En écho, chaque phrase de Mathieu Leroux se révèle précisément calibrée, bombe à fragmentation qui éclate en mille parcelles dans l’esprit du lecteur, le force à contempler, les yeux grands ouverts, un univers trop souvent considéré tabou. Une lecture dont on ne sortira pas entièrement indemne… et c’est tant mieux. »
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« Quand un fauve sort de sa cage, ça fait mal et ça se fait mal, ça détruit et ça se détruit, ça se sent tout d’un coup libre et indestructible mais ça ne l’est pas plus, qu’enfermé et sans défense, en proie avec ses démons. »
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